Par Gérard Borvon.
_________________________________________________________________________
Une friche à l’oubli à l'entrée de la ville de Besançon (Doubs). Abandonnée depuis plus de 30 ans, elle attire graffeurs et historiens. Autrefois lieu de travail, aujourd'hui lieu d'expression, l'ancienne filature Rhône-Poulenc continue à fasciner les hommes.
- Par Sophie Courageot
- Publié le 29/03/2016 | 15:09 , mis à jour le 05/04/2016 | 12:05
© Marc Perroud - Vie des Hauts production L'intérieur de la friche de la Rhodiaceta à Besançon
Rhodiacéta 1967 : une filature en plein essor. Des grèves, une occupation de l’usine. Le cinéma ouvrier des groupes Medvedkine est né. Les ouvriers militent, et prennent la parole, racontent leur histoire, leur époque, leurs rêves. Une guérilla culturelle s’organise.
La démolition de ce qui fut une usine est proche, avec elle s'éloignent les mots, les souvenirs, les émotions des hommes et des femmes qui y ont travaillé quelques années parfois, toute une vie souvent. La fierté et la révolte s'y sont côtoyés: fierté du travail bien fait, de l'argent durement gagné, la révolte, le combat, les luttes pour un monde à réinventer.
Tant que les murs tiennent
Lundi 4 avril à 23h25
- Documentaire 52 min
- Réalisé par Marc Perroud
- Une coproduction Vie des Hauts Production - France Télévisions
Extrait de "Tant que les murs tiennent"
La friche de la Rhodiaceta est interdite au public. Les graffeurs s'y risquent pourtant pour excercer leur art. Ils sont régulièrement délogés par la police. Un documentaire de Marc Perroud et une coproduction Vie des Hauts Production - France Télévisions
Un grand format numérique pour aller plus loin
- GRAND FORMAT - Entrez dans la friche industrielle de la Rhodiacéta à Besançon ()
- Besançon : des paysagistes esquissent l'après Rhodiaceta
- Rhodiacéta : de 1967 à nos jour
XXXXXXXXXXXXXXX
Voir aussi
Le militant ouvrier et l'aristocrate. Quand Charles Tillon rendait hommage à Hilaire de Chardonnet.