Gérard Borvon
Ils parlent, ils parlent, nos ministres, nos présidents...
L’un après l’autre ils nous décrivent l’apocalypse climatique à venir. Les canicules, les sécheresses, les inondations, les tornades dévastatrices, la montée des mers, les larges régions de la Terre devenues invivables, l’eau devenue rare, les famines, les épidémies, les migrations, les guerres pour la survie...
Et chacun à son tour d’afficher la France comme le phare qui éclairera la Planète dans sa lutte contre le dérèglement climatique.
Et chacun de reculer dès qu’un lobby, celui des pétroliers, celui des transporteurs, celui de l’automobile, celui de l’agro-industrie, menace.
Et les juges de faire émerger peu à peu les affaires de financements occultes des campagnes électorales liées au pétrole.
Et les rapports de se succéder montrant que la France ne tient pas les engagements qu’elle prétend exiger des autres.
Alors quand nous relisons les déclarations de nos présidents, de nos ministres, parmi tous les synonymes que nous offre la langue française, un seul sonne juste : faux-culs !