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18 août 2017 5 18 /08 /août /2017 12:59

Nous avons choisi de nous aventurer sur un long chemin à la rencontre de tous ces hommes habités par la même obsédante question de l'origine de la vie sur Terre.

Nous y avons rencontré Empédocle, le poète, le prophète. celui auquel les dieux ont révélé les quatre bases du monde : le feu, l'air, l'eau, la terre. Il nous faut à présent rencontrer Platon, le géomètre.

 

Ainsi parlait Timée.

 

Platon (-428 ; -358) a choisi de mettre en scène sa pensée au travers de dialogues. Dans celui désigné sous le titre de Timée, il fait dialoguer quatre personnages :  Socrate, Critias, Timée et Hermocrate.

 

"L’intelligence est le partage des dieux, et, parmi les hommes, d’un bien petit nombre" déclare-t-il. A l’évidence ces quatre personnages font partie des heureux élus. Platon fait surtout parler Timée qu’il présente comme "citoyen de la république très policée de Locres en Italie, ne le cédant pour la fortune et la naissance à aucun de ses concitoyens" et plus encore ayant "été revêtu des plus hautes dignités de sa patrie" et étant parvenu "au point le plus élevé de la philosophie".

 

C’est donc par la parole de Timée qu’il expose ses propres vues. "Nous sommes convenus que Timée, celui de nous qui connaît le mieux l’astronomie, et qui a le plus travaillé à s’instruire de la nature de l’univers, parlerait le premier" déclare Critias qui s’est vu attribuer le rôle d’annoncer le discours de Timée.

 

Écoutons donc Timée.

 

Rompant avec l'anarchie des anciens dieux réfugiés sur l'Olympe, il nous instruit d’abord de l’existence d’un Dieu unique auteur et père de de l’Univers. Quelle est sa nature ? "C’est une grande affaire que de le découvrir, dit-il, et après l’avoir découvert, il est impossible de le faire connaître à tous". Certainement ne chercherons-nous pas à faire partie des heureux élus appelés à cette connaissance, tant de brillants cerveaux s’étant employés, au fil des siècles, à décrypter le message de Timée. Retenons que ce Dieu de Platon, règne d'abord sur l'Univers des Idées inaccessibles à la pensée commune et dont le monde matériel ne révèle qu'une faible illustration. 

 

Dieu, donc, a créé le monde réel à partir des quatre briques élémentaires annoncées par Empédocle. Mais, nous prévient Platon, quand "Dieu entreprit d’organiser l’univers, le feu, l’eau, la terre et l’air offraient bien déjà quelques traces de leur propre forme,mais étaient pourtant dans l’état où doit être un objet duquel Dieu est absent. Les trouvant donc dans cet état naturel, la première chose qu’il fit, ce fut de les distinguer par les formes et les nombres".

 

Un dieu géomètre et mathématicien.

 

Le dieu de Platon est donc celui que nous avait déjà annoncé Pythagore. Il est géomètre et mathématicien. Se souvenir de Pythagore c’est souvent évoquer son "triangle". Ses trois côté respectant les proportions 3, 4 et 5, il est dit "rectangle", l’un de ses angles étant "droit". C’est ainsi qu’il a été emprunté par les constructeurs de pyramides ou de cathédrales pour tracer sur le sol les angles de 90° nécessaires à l’établissement de leurs fondations. Mieux : la somme des "carrés" des deux côtés de son angle droit , 9+16 est visiblement égale au carré du grand côté, l’hypoténuse, soit 25. Comment ne pas voir qu'un message divin est nécessairement caché dans ce triangle. Ainsi pensaient Pythagore et ses disciples. Ainsi enseignera Platon à son tour.

 

La légende veut que, au fronton l'Académie, l'école qu'il avait créée à Athènes, Platon ait fait inscrire la phrase " Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre". Dieu, selon Platon, affectionne donc les nombres et les figures géométriques.  Parmi ces nombres et figures, il affectionne particulièrement le nombre 3 et le triangle qui sont, par ailleurs, des symboles forts dans de nombreuses cultures et religions. Parmi ces triangles il en existe deux que Platon considère comme les plus beaux. La beauté étant, avec le bonté, la caractéristique de Dieu.

 

Le premier de ces triangles est le triangle rectangle isocèle. Angle droit, deux côté égaux, c’est aussi la figure d'un carré, autre belle figure, divisé par sa diagonale. Quant à l’autre, le plus beau de tous, à en croire Platon : "nous jugeons que parmi cette multitude de triangles il y a une espèce plus belle que toutes les autres, et pour laquelle nous les laissons toutes de côté, savoir celle dont deux forment un troisième triangle qui est équilatéral". Le triangle équilatéral, avec ses trois côtés et ses trois angles égaux est certainement l’une des figures de triangle les plus remarquables. Divisé en deux par une de ses hauteurs, il se présente sous forme de deux triangles rectangles dont le grand côté, l'hypoténuse, est le double du plus petit des côtés de l'angle droit. C’est à ce triangle rectangle particulier et au triangle équilatéral que Platon attribue la beauté suprême.

 

Pourquoi ce choix ? "c’est ce qui serait trop long à dire" avoue Platon par la voix de Timée "mais si quelqu’un découvre et démontre que cette espèce n’a pas la supériorité, il peut compter sur une récompense amicale". Le pari a-t-il été relevé ? Quelqu'un a-t-il osé contester la suprême beauté d’un triangle rectangle isocèle ou celle d’un triangle équilatéral ? Pour Platon la cause est entendue : c’est à partir de ces belles figures que Dieu ne pouvait manquer de structurer le monde.

 

Un corps c'est d'abord un volume. Quels beaux volumes la géométrie nous offre-t-elle ? Pythagore,ses disciples et ses successeurs, ont déjà exploré ce territoire et fait connaître les polyèdres réguliers, c’est à dire ces volumes dont toutes les faces sont identiques. Ils sont au nombre de cinq.

 

Ce sont nécessairement des triangles équilatéraux qui servent à construire les trois premiers. Le plus simple, le tétraèdre, est une pyramide à quatre faces. Vient ensuite l’octaèdre à huit faces puis l’icosaèdre à vingt faces.

 

 

Viennent ensuite le cube à six faces carrées et le dodécaèdres à douze faces pentagonales.

 

 

De ces solides, nous dit Timée, "celui qui a le moins grand nombre de bases doit nécessairement être le plus mobile, le plus tranchant et le plus aigu de tous et aussi le plus léger", c’est donc la forme du feu. Le second sera celle de l’air et le troisième celle de l’eau.

En quatrième position vient le cube, ou hexaèdre, aux six bases carrées. "Donnons à la terre la figure cubique", propose Platon. "En effet, des quatre genres la terre est la plus stable, de tous les corps c’est le plus facile à modeler, et tel devait être nécessairement celui qui a les bases les plus sûres".

 

 

 

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Ainsi se présentent les quatre éléments qui constituent l'ensemble des corps. Pour répondre à qui prétendrait ne pas avoir observé ces différentes formes dans la nature, Il faut "se représenter tous ces corps comme tellement petits que chacune des parties de chaque genre, par sa petitesse,échappe à nos yeux, mais qu’en réunissant un grand nombre, leur masse devient visible" ajoute Timée/Platon.

 

Tout se transforme.

 

Il imagine aussi une transmutation possible entre ces différents corps. Ainsi, "lorsque le feu est renfermé dans de l’air, de l’eau ou de la terre, mais en petite quantité relativement à la masse qui le contient, si, entraîné par le mouvement de ces corps et vaincu malgré sa résistance, il se trouve rompu en morceaux, deux corps de feu peuvent se réunir en un seul corps d’air". L’arithmétique est respectée : les huit triangles équilatéraux issus des deux tétraèdres de feu peuvent se convertir en un octaèdre d’air. De même "si l’air est vaincu et brisé en petits fragments, de deux corps et demi d’air un corps entier d’eau peut être formé". Chacun peut vérifier que le compte en terme de triangles équilatéraux est respecté.

 

Il n'est pas interdit d'en sourire, même si l’observation du changement d’état des corps, l’eau s’évaporant et devenant "air" sous l’effet de le chaleur (du feu) puis se condensant à nouveau en eau pouvait s’accorder à une telle proposition. Soyons indulgents, notre science contemporaine, elle même, s’accorde avec des images tout aussi osées qui feront sourire les générations à venir.

 

La cinquième essence.

 

Reste un cinquième polyèdre régulier, le dodécaèdre. Il a des propriétés mathématiques plus riches. Il comporte 12 faces comme le nombre des signes du zodiaque. Chacune étant un pentagone régulier, figure particulièrement symbolique avec sa variante, l’étoile à cinq branches.

 

 

Il est facile, au moyen d’une règle et d’un compas de construire un triangle équilatéral, un carré, un hexagone, un octogone. Tracer un pentagone régulier pose un tout autre problème et n’est à la portée que d’habiles géomètres. Disons, sans développer davantage, qu’il fait intervenir des rapports entre longueurs de segments laissant apparaître le "nombre d’Or", le nombre, supposé divin, tardivement attribué aux philosophes et bâtisseurs des temps antiques soit (1+5)/2 = 1,618... .

 

Le dodécaèdre est donc à lui seul un condensé de rapports magiques. Platon lui confie un rôle à la hauteur de ce statut : "il restait une seule et dernière combinaison, dieu s’en est servi pour tracer le plan de l’Univers". Derrière cette formule ambiguë certains voudront trouver l’esprit pensant, la force vitale, l’énergie motrice ou tout autre concept illustrant l’animation de la matière.

 

On en fera aussi le symbole de la cinquième essence, la "quinte-essence" (quintessence), la substance qui, désignée encore sous le nom "d’éther", était supposée occuper l’univers des étoiles. Cet "éther", lumineux, électrique et même quantique, qui reviendra de façon cyclique dans le vocabulaire des physiciens quand il leur faudra, comme au temps des premiers philosophes, nommer l’inexplicable.

 

L’Héritage.

 

Même si les sciences ne leur doivent rien, les solides de Platon ont marqué les esprits. Leur "beauté" a particulièrement inspiré les artistes de la Renaissance, tel Léonard de Vinci. Le mystérieux dodécaèdre, en particulier, a été soumis à toutes les doctrines ésotériques.

 

Le dodécaèdre de Léonard de Vinci.

La Cène de Salvador Dali | La Cène

Le dodécaèdre a même inspiré Dali.

Une chose est certaine : Platon a durablement inscrit la théorie des quatre éléments dans la pensée occidentale. Peu oseront après lui s’attaquer à ce monument.

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Notre guide pour cette étude a été Thomas-Henri Martin qui, depuis une Bretagne se souvenant des Celtes, a inlassablement interrogé les penseurs grecs.

 

Né en 1813, mort en 1884, Thomas-Henri Martin est un helléniste, mais c'est comme historien des sciences et philosophe qu'il a rencontré la notoriété..

 

Entré en 1831 à l’École Normale, agrégé de lettres en 1834, Docteur ès lettres dès 1836, il est nommé, en 1838, professeur de littérature ancienne à la Faculté des Lettres de Rennes qui a ouvert ses cours en 1810. Il en devint le doyen dès 1845, et le resta jusqu’en 1880.

 

Même si ce thème était bien éloigné de son enseignement, c’est à l’histoire des doctrines philosophiques dans l’Antiquité, et particulièrement aux théories scientifiques, qu’il a consacré une bonne part de ses travaux. Une chance rare pour les historiens des sciences. Son travail sur "La foudre l’’électricité et le magnétisme chez les anciens" est une source irremplaçable pour qui veut connaître les mythes liés à l’ambre jaune et à la "pierre de magnésie" qui sont à l’origine des mots "électricité" et "magnétisme"..

 

Sa première publication, en 1841, témoigne de sa double passion pour les sciences et la littérature de la Grèce ancienne. Ce sont des Études sur le Timée de Platon (ou Traité de la Nature), avec une transcription du texte grec accompagné d’une traduction et de nombreux commentaires sur différents aspect de l’oeuvre dont un très long développement sur l’Atlantide. Le texte est-il totalement de Platon ou est-il en partie apocryphe comme le pensent certains des contemporains de l’universitaire rennais ? Nous retiendrons, pour notre part, que cet ouvrage a reçu le prix de la traduction de l’Académie Française. Comment ne pas faire confiance aux "Immortels" ?

 

"Parmi les dialogues de Platon, celui qui a joué le plus grand rôle dans l’histoire de la philosophie, celui dont les Platoniciens de tous les âges ont invoqué le plus souvent l’autorité, celui qu’on a le plus cité, et qu’on a le moins compris, c’est le Timée" ainsi débute la préface du texte de Henri Martin.

 

Texte le plus cité et le moins compris ? Les commentaires de l’auteur permettent-ils de mieux le comprendre ? Celle ou celui qui s’aventurera à les lire pourra en juger. Nous nous sommes contentés de citer les passages ayant trait aux quatre éléments qui se sont transmis au cours des âges, et qui sont devenus, depuis Empédocle, le point de départ de toute réflexion sur la Nature .

 

voir aussi : Traduction, notices et notes par Émile Chambry.

 

 

Rencontres avec Timée.

 

Lire le Timée c'est aussi faire d'heureuses, de curieuses, ou d'affreuses rencontres.

 

De la nécessité d'être à la fois beau et bon :

 

"ne point exercer l'âme sans le corps ni le corps sans l'âme, afin que, se défendant l'une contre l'autre, ces deux parties se trouvent en équilibre et en santé. Il faut donc que le mathématicien, ou celui qui s'applique fortement à quelqu'autre travail de l'intelligence, donne aussi du mouvement à son corps, s'exerçant à la gymnastique ; et de même celui qui s'attache à former son corps doit en même temps donner du mouvement à son âme, en s'adonnant à la musique et aux autres études philosophiques, s'il veut justement être appelé beau et en même temps être appelé bon avec vérité".

 

"Un esprit sain dans un corps sain". Thalès de Milet ne l'avait-il pas déjà énoncé dès le septième siècle avant notre ère ?

 

Comment ne pas sourire ensuite en lisant le discours sur la nourriture. Se nourrir, pour Platon, se résume en un conflit entre "triangles". Ceux de l'aliment et ceux du corps qui les absorbe. De l'issue de ce combat résulte la jeunesse ou la vieillesse et finalement la mort.

 

"Quand la constitution de l'animal est récente encore, les triangles qui, venus du dehors se trouvent compris dans la masse du corps lui-même, sont vaincus et divisés par ces triangles neufs que le corps lui impose, et l'animal grandit, parce qu'il se nourrit de beaucoup de triangles semblables. Mais quand la pointe de ces triangles s'émousse à cause de ces nombreux combats qu'ils ont soutenus pendant longtemps contre de nombreux triangles, ils ne peuvent plus diviser ceux de la nourriture qui entre et se les assimiler, tandis qu'eux-mêmes sont facilement divisés par ceux qui viennent du dehors. Alors l'animal vaincu dépérit tout entier et cet état se nomme la vieillesse.

Enfin, lorsque les liens qui unissent ensemble les triangles de la moëlle, distendus par la fatigue, ne peuvent plus résister, ils laissent échapper à leur tour les liens de l'âme, et celle-ci, rendue à sa liberté naturelle, s'envole avec joie".

 

Platon géomètre ? La géométrie n'est-elle pas plus simplement pour lui le support d'un délire poétique ? Notre époque elle même ne voit-elle pas fleurir ces théories qui appellent le vocabulaire de la physique quantique au secours de leurs discours ésotériques.

 

Mais on ne peut plus sourire en lisant la classification établie par Platon entre les hommes, les femmes et les autres êtres vivants.

 

Ce discours, sert de conclusion à toute l'oeuvre : 

 

"Maintenant cette discussion, que nous avons promise en commençant, sur l'Univers jusqu'à la naissance des hommes, semble presque terminée. Il nous reste seulement à dire en peu de mots comment les autres animaux se sont formés, et nous ne donnerons que les développements indispensables ; car il semble que telle est la mesure convenable à un pareil sujet. Voici donc ce que nous en dirons."

 

Platon croit à une forme de réincarnation de l'âme. Ce qu'il nous dit d'abord au sujet de l'homme et de la femme est réellement effroyable. 

 

"Parmi les hommes qui furent formés, ceux qui se montrèrent lâches et qui passèrent leur vie dans l'injustice, furent vraisemblablement transformés en femme dans la deuxième naissance[.] Telle est donc l'origine des femmes et de tout le sexe féminin". 

 

Une phrase que nos platoniciens contemporains se gardent bien de citer. Ce qu'il nous dit ensuite des autres animaux et la classification qu'il fait de ses contemporains est dans la même tonalité :

 

"Quant à la race des oiseaux qui a des plumes au lieu des poils, elle résultat d'une petite modification de ces hommes exempts de malice, mais légers, qui aiment beaucoup à parler des choses célestes, mais qui croient bonnement que c'est du témoignage des yeux qu'on peut tirer sur ces objets les preuves les plus infaillibles.

 

L'espèce des animaux qui marchent sur terre a été formée de ceux qui ne s'occupent pas du tout de philosophie, et qui ne considèrent jamais la nature céleste parce qu'ils n'ont plus l'usage des révolutions qui ont lieu dans la tête, mais qui s'abandonnent aux parties de l'âme établies dans la poitrine : ainsi, par suite de ces habitudes, ils ont les membres antérieurs et le chef penchés vers la terre, où les attire la ressemblance de leur nature, et ils ont la tête allongée de toutes sortes de formes, suivant la manière dont les cercles de l'âme ont été comprimés dans chacun d'entre eux, à cause du manque d'exercice. Voici d'après quel motif leur espèce reçu quatre pieds, ou d'avantage : c'est que Dieu donna un plus grand nombre de supports à ceux qui étaient plus stupides, afin qu'ils fussent plus attirés vers la terre. 

 

Quant aux plus stupides même de ces derniers, à ceux qui étendaient tout-à-fait sur la terre tout leur corps, comme ils n'avaient aucun besoin de pieds, les dieux les produisirent privés de pieds et rampant sur la terre.

 

Le quatrième genre, qui vit dans les eaux, fut formé des hommes les plus dépourvus d'intelligence et les plus ignorants de tous, que les auteurs de cette transformation ne jugèrent pas même dignes de respirer un air pur, puisque, par leur négligence, leur âme entière était devenue impure ; c'est pourquoi au lieu d'un air pur et léger, ils leur ont donné à respirer un liquide bourbeux, en les reléguant dans les eaux. De là vient la race des poissons, des huîtres et des autres animaux aquatiques, qui, à cause de leur ignorance extrême, ont reçu la dernière demeure. 

 

C'est donc d'après toute ces raisons que maintenant encore tous les animaux se transforment d'un espèce en une autre, suivant qu'ils perdent ou gagnent en intelligence ou en stupidité".

 

En quel animal Platon méritait-il d'être réincarné après avoir aussi maltraité ses compagnes et ses compagnons ?

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Voir aussi :

Feu, Air, Eau, Terre. Vie et mort des quatre éléments.

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