Cet article a pour objectif d'illustrer, à travers la découverte des rayons X en 1895, la fascination pour une technique nouvelle et l'absence d'esprit critique vis à vis de son usage.
Encore aujourd'hui le "principe de précaution" est une notion qui dérange. Les expériences passées devraient pourtant nous inciter à réfléchir.
Nous suivrons, mois après mois, la découverte qu'en font, à la fois, le grand public et les savants et ingénieurs les plus impliqués.
Nous verrons des anonymes exposés sans aucune retenue et des hommes de science entraînés jusqu'à en mourir par une passion dévorante.
Nous terminerons par une évocation rapide de l'évolution des normes de radioprotection.
L'essentiel de la documentation sera extraite de "La Nature, Revue des sciences et de leurs applications aux arts et à l'industrie. " qui paraît depuis 1873. Quelques documents complémentaires proviennent de l'ouvrage de Guy et Marie-José Pallardy et de Auguste Wackenheim : "Histoire illustrée de la radiologie" (Editions Roger Dacosta - Paris - 1989).
Dans les années 1890 deux appareils occupent une place de choix dans tous les laboratoires qui se préoccupent de physique :
- une source de haute tension électrique : la bobine de Ruhmkorff.
- un tube cathodique : le tube de Crookes.
Ces appareils ne sortent pas du néant. Dès les débuts de l'électricité des machines électriques alimentent des sphères ou des tubes de verre dans lesquels on a réalisé le vide.
Les étranges phénomènes observés provoquent à la fois de l'admiration, de l'inquiétude et de nombreuses interrogations.
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Il réalise, en 1851, une bobine d'induction qui surpasse celles déjà imaginées par d'autres techniciens avant lui.
Les usages de la bobine seront multiples. L'étincelle permettra de provoquer l'explosion de mines à distance. La haute tension alimentera les ampoules à vide déjà utilisées par les premiers électriciens et qui deviendront les "tubes cathodiques" qui alimentent encore beaucoup de nous téléviseurs et écrans d'ordinateurs.
Et provoquent aussi de fortes secousses aux imprudents qui en touchent les deux pôles. Une propriété que des démonstrateurs forains s'empressent de faire sentir contre monnaie sur les quais de Paris.
Le tube de Crookes
Alimenté par une bobine de Ruhmkorff, ce tube est présent dans tous les laboratoires, petits ou grands, de l'ensemble de l'Europe. La lumière qu'il émet fascine.
Elle peut être déviée par un champ électrique ou magnétique, elle rend fluorescent le verre qu'elle frappe.
Ces rayons que l'on nomme à présent "rayons cathodiques", que sont-ils ? Un jet de particules chargées d'électricité ? Une forme particulière de rayonnement lumineux ?
La question agite tout le monde des savants européens et partout des tubes de Crookes, alimentés par des bobines de Ruhmkorff, sont sollicités afin de lui apporter une réponse satisfaisante.
Lénard, élève et préparateur de Hertz perfectionne la méthode en utilisant un tube fermé par une mince feuille d'aluminium. Le tube lui même est enfermé dans un cylindre métallique afin que la phosphorescence provoquée par le rayon cathodique à l'intérieur du tube ne viennent pas perturber l'observation.
Il approche de très près une découverte d'importance. C'est son collègue Wilhelm Röntgen qui sera à ce rendez-vous.
«Si on laisse passer la décharge d'une grosse bobine de Ruhmkorff à travers un tube à vide et que l'on recouvre le tube d'un manteau suffisamment ajusté de carton noir mince, écrit-il, on voit alors, dans la pièce complètement obscure, qu'un écran de papier recouvert de platinocyanure de baryum, amené à proximité de l'appareil, s'illumine fortement et devient fluorescent lors de chaque décharge. Cette fluorescence est encore visible à deux mètres de l'appareil. On est rapidement convaincu que cette fluorescence provient de l'appareil à décharge et d'aucun autre endroit de la conduite électrique.»
Il constate alors que ces rayons, jusqu'alors inconnus et qu'il baptise pour cette raison rayons "X", sont si pénétrants qu'ils sont capables non seulement de traverser l'air mais aussi le verre, le papier, le bois.
S'il place sa main entre le tube et l'écran. Il en voit alors distinctement l'ombre et aperçoit également celle, plus claire, de ses os.
Méticuleux, Wilhelm Röntgen va rester seul dans son laboratoire durant, dit-on, sept semaines pour multiplier les observations. Quand il publie ses premiers clichés, et en particulier la photo d'une main féminine, celle de son épouse, portant une bague, c'est une véritable frénésie qui s'empare des laboratoires tous équipés du matériel qui permet de les reproduire dans l'instant.
Décembre 1895. Annonce de la découverte des rayons X de M. le professeur Wilhelm Conrad Röntgen.
Février 1896. Un premier article dans la revue "La Nature" avec la photographie du squelette d'une main. "Est-il nécessaire d'insister sur les immenses applications de cette nouvelle découverte ?" écrit l'auteur de l'article, " La possibilité de voir à travers le corps humain donnera au médecin un puissant moyen d'investigation. Un os brisé montrera toutes ses esquilles, que l'on pourra rechercher à l'endroit précis où elle se trouvent ; une balle, une aiguille même révélera sa présence par l'ombre qu'elle projettera sur l'écran ou sur la plaque sensible."
Mars 1896. Annonce de premiers usages médicaux des rayons X. Une balle est repérée dans une main blessée, une fracture de la jambe non consolidée est observée.
Mai 1896. La méthode se perfectionne. De superbes "radiographies" sont proposées.
ou le "squelette" de coquillages.
Juin 1896. Une nouvelle est arrivée d'Amérique. Le célèbre Edison a mis au point un fluoroscope qui permet d'observer directement à travers les corps. Un écran sensible est placé à l'extrémité d'une "chambre noire" dans laquelle l'observateur plonge le regard. Il suffit donc d'un tube de Crookes et de cette boîte pour que chacun puisse observer les os de sa propre main placée sur l'écran et irradiée par la lampe placée en face.
Edison précise bien que la réussite dépend de la puissance du tube de Crookes utilisé, c'est-à-dire du vide réalisé. Ce sont donc des rayons X de forte intensité qui viennent frapper l'observateur et en particulier son visage et ses yeux.
Une nouvelle version du fluoroscope de Edison, plus commode, est proposée pour les médecins. Comme la première, elle expose fortement l'utilisateur.
La douane également s'en équipe.
Septembre 1896. Un homme a reçu une balle dans la tête mais il n'en est pas mort. Une radiographie localise la balle après {{"sept quarts d'heures de pose"}} qui ont fatigué le patient et interdit une autre prise de vue.
On annonce aussi la radiographie d'une enfant nouveau né. De quoi faire frémir le lecteur contemporain quand on sait que l'exposition à une source intense de rayons X a duré plus de une heure. On observera bientôt les enfants à naître au sein même de leur mère !
Par une radioscopie des poumons d'un homme atteint de pleurésie, il a été possible d'étudier l'évolution de la maladie. La tuberculose osseuse ou pulmonaire, maladie caractéristique de l'époque, sera bientôt la cible privilégiée des auscultations par rayons X.
Octobre 1896. Encore une balle. Cette fois c'est dans la tête d'un enfant. Le tube à rayons X a été placé à ½ pouce du crâne des l'enfant. La pose a duré une heure.
L'intérêt de la communication réside dans la suite de l'article titré :
"Action dépilatoire des rayons X".
L'auteur explique : "au bout de 21 jours après l'expérience, les cheveux se mirent à tomber à l'endroit de pénétration des rayons X sur un diamètre de deux pouces à peu près ; la peau est saine ; le malade n'éprouve aucune douleur ; il n'y avait là aucune lésion".
Nulle inquiétude chez l'auteur qui propose, en guise de conclusion, d'utiliser cette méthode rapide et commode pour la dépilation.
Une bobine de Ruhmkorff, un tube de Crookes, un écran fluorescent ? Quoi de plus simple qu'un équipement pour rayon X, d'autant plus que plusieurs fabricants se disputent un marché qui promet d'être juteux.
Ils offrent eux mêmes des démonstrations et ouvrent des cabinets de radiologues où leurs assistantes tiennent souvent le rôle du cobaye. {{Elles découvriront bientôt les effets de ces expositions répétées}}.
Mais c'est dans la rue que le succès devient le plus fort. De grands magasins attirent leur clientèle avec {{les deux spectacles du moment : le cinématographe et les rayons X.}}
Le grand chic pour un magasin de chaussures consiste à radiographier le pied de leurs clientes.
L'appareil à rayon X, comme avant lui le tube de Crookes, devient même l'un des éléments des cabinets d'occultisme.
"Dans les deux ou trois premières semaines je n'en ressentis aucun inconvénient mais au bout de quelque temps apparurent sur les doigts de ma main droite de nombreuse tâches foncées qui perçaient sous la peau. Peu à peu elles devinrent très douloureuses ; le reste de la peau était rouge et fortement enflammé. Ma main me faisait si mal que j'étais constamment obligé de la baigner dans de l'eau très froide… ". Une pommade calme momentanément la douleur mais " l'épiderme s'était desséché, il était devenu dur et jaune comme du parchemin et complètement insensible ; je ne fus donc pas surpris lorsque ma main se mit à peler".
Bientôt la peau puis les ongles tombent, les doigts enflent, les douleurs sont incessantes,
Le journaliste, rédacteur de l'article se veut cependant rassurant. Ce récit dit-il " pourrait effrayer quelques personnes qui tiennent à leur peau et les éloigner pour toujours du tube producteur des mystérieux rayons, c'est pourquoi nous croyons devoir insister sur le fait que les premiers désordres se sont produits après plusieurs semaines d'une exposition quotidienne d'un tube assez puissant pour permettre les démonstrations publiques."
Février 1897. Les médecins ont découvert ce qui sera l'un des usages essentiel des rayons X : on peut détecter une affection pulmonaire et en particulier une tuberculose par une radioscopie.
Un médecin détecte une tuberculose au dernier stade chez un jeune homme de 20 ans. Son père ayant entendu parler de cobayes tuberculeux guéris après exposition aux rayons X, demande de faire appliquer le traitement à son fils.
Le patient est soumis à {{une heure d'exposition aux rayons X chaque matin}} pendant plus d'un mois. On s'est assuré au préalable du fait que les rayons produits étaient suffisamment pénétrants.
Même si la peau de sa poitrine doit subir de multiples brûlures, l'état du malade s'améliore au point qu'on le considère bientôt comme guéri.
L'a-t-il été définitivement ? Cette exposition a-t-elle eu des effets secondaires ? Nous ne le saurons pas.
On observe aussi une modification de la formule sanguine et de nombreux cas de stérilité.
Des mesures de précaution sont préconisées. Dès 1904 un praticien américain conseille d'améliorer les tubes par l'usage d'une enceinte imperméable aux rayons X; de verre au plomb devant les écrans d'observation, d'une protection pour les opérateurs. On commence à comprendre les mécanismes de l'action des rayons X sur les cellules vivantes.
Mais bientôt ce sera la guerre 14/18 et l'usage massif des rayons X dans les infirmeries de campagne. "A la guerre, comme à la guerre" est une slogan bien connu. Les précautions viendront plus tard !
C'est en 1921 que Stanley Melville, pionniers des Rayons X et atteint par des lésions, propose la création en Angleterre du "British X-Ray an Radium Protection Committee". Celui ci émet des recommandations généralement ignorées par les radiologues qui les trouvent incommodes.
En 1925 se tient à Londres le premier "Congrès International de Radiologie" qui met en place une commission internationale de protection à laquelle adhèrent la Grande Bretagne, les Etats Unis, la France, l'Allemagne, l'Italie, la Suède. Les recommandations portent à la fois sur les rayons X et les radiations radioactives, désignés globalement sous le terme de "rayonnements ionisants", dont les effets ont été reconnus similaires.
Le Professeur allemand, Hans Meyer, directeur d'une revue de thérapie par les rayonnements prend l'initiative d'un "Monument à la mémoire des victimes des radiations".
Il est inauguré en 1936 au voisinage du Pavillon Roentgen de l'hôpital St-Georg, à Hambourg.
Sur une colonne il porte le nom de 159 victimes dont la mort pour cause d'irradiation est certifiée.
La dédicace est de celles qui s'inscrivent sur les monuments aux morts de la dernière guerre.
"Aux radiologues de toutes les nations : médecins, physiciens, chimistes, techniciens, laborantins et infirmières qui ont fait don de leur vie dans la lutte contre les maladies de l'humanité. Ils ont héroïquement préparé la voie à une utilisation efficace et dépourvue de dangers des rayons X et du Radium ! Les oeuvres des morts sont immortelles."
Mais bientôt une nouvelle guerre sera là qui se terminera par les explosions nucléaire de Hiroshima et Nagazaki. A travers la fission nucléaire, l'utilisation "efficace et dépourvue de danger" de la radioactivité s'est transformée en holocauste !
L'ère du nucléaire militaire.
Une nouvelle guerre a été déclarée. Une guerre de l'ombre qui s'est traduite par l'escalade dans l'armement nucléaire. Des bombes vont exploser en plein ciel libérant sur l'ensemble de la Planète les radio-éléments qui vont la contaminer pour des millénaires.
A Semipalatinsk, en URSS, les villages voisins des explosions ne seront pas évacués et les habitants utilisés comme cobaye.
Dans le Sahara ou à Moruroa, la France exposera aux radiations, les militaires de carrière aussi bien que les "appelés". Les populations de Polynésie ont été exposées en toute connaissance de cause. Malades aujourd'hui ils se battent pour la reconnaissance des dommages qu'ils ont subi.
L'ère du nucléaire "civil"
être un compromis acceptable entre la protection de la santé et le nécessaire développement de l'industrie nucléaire que des normes trop strictes pourraient gêner.
Le terme adopé par le CIPR en 1977 est :
« aussi bas que raisonnablement possible compte tenu des facteurs économiques et sociaux »
C'est Alice Steward, aux USA, qui enquête sur la santé des 35 000 personnes employées entre 1944 et 1977 à la centrale nucléaire de Hanford. Elle établit avec certitude une corrélation entre "faibles doses" reçues et survenue de cancers. Elle met en évidence une notion admise par tous aujourd'hui : il n'y a pas de seuil ! Toute irradiation peut être à l'origine d'un cancer.
C'est la "Gazette du Nucléaire" en France ou encore l'association PRI (Protection contre les Rayonnements Ionisants) qui font l'information que les autorités officielles s'emploient à dissimuler.
L'usage des rayons X a, certes, été utile dans de nombreuses applications médicales et l'est toujours mais la technique est-elle sans danger et ces dangers sont-ils bien évalués ?
Dans les années de l'après guerre on a lutté contre la tuberculose dans les écoles à coup de radioscopie annuelle et obligatoire.
L'appareil de radioscopie a meublé tous les cabinets des médecins et était utilisé comme un banal stétoscope. Les femmes enceintes elles mêmes nétaient pas épargnées.
Là encore les militants antinucléaires sont intervenus. Ils interpellent les médecins, les autorité médicales et bientôt la radioscopie systématique disparaîtra de l'univers médical.
Les normes sont devenues plus strictes mais sont-elles encore satisfaisantes ?
L'Euratom a été institué par le traité de Rome en 1957 pour une durée « illimitée ». Dans l'esprit de ses membres fondateurs (les membres de la CECA et de la CEE), l'Euratom est chargé de coordonner les programmes de recherche sur l'énergie nucléaire. Il vise notamment la « formation et la croissance rapide des industries nucléaires ».
C'est donc cet organisme dont le but est d'abbattre tous les obstacles qui freinent le développement de l'industrie nucléaire, et donc les normes qui l'entravent, qui, le 30 juin 1997 publie la Directive 97/43/Euratom du 30 juin 1997
relative à la protection sanitaire des personnes contre les dangers des rayonnements ionisants lors d'expositions à des fins médicales, remplaçant la directive 84/466/Euratom .link
Cette fois l'objectif affiché évacue l'impératif économique.
Reste surtout à developper la recherche afin de limiter encore l'usage et l'intensité de ces radiations dont l'effet s'ajoute à celui de tous ces polluants du "progrès" : amiante, pesticides, colles, vernis....
Quant à l'irradiation due à l'industrie nucléaire. Le démantèlement de la centrale électrique de Brennilis link qui vient d'être arrêté pour cause de non respect des procédures et des normes nous prouve que le "principe de précaution" est encore un terme sans contenu pour les promoteurs de cette industrie.
adressé à Madame CHAN, Directrice Générale de l’OMS et au Ministre de la Santé de votre pays
Par le passé, l’OMS infiltrée par le lobby du tabac, a été paralysée dans la lutte contre le tabagisme passif. De la même manière, l’OMS est paralysée par le lobby de l’atome, incomparablement plus puissant, représenté par l’AIEA, placée au plus haut de la hiérarchie de l’ONU. Cette agence dépend du Conseil de Sécurité, d’où elle coordonne la promotion du nucléaire commercial. L’OMS et les autres agences dépendent, elles, seulement du Conseil Economique et Social.
L’objectif statutaire principal de l’AIEA est « l’augmentation et l’accélération de la contribution de l’énergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité dans le monde entier ». L’Accord de 1959 exige que « chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord ». L’Accord prévoit aussi, article III, « ... de prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel de certains documents ». Cette confidentialité a conduit à la non-publication des actes des Conférences OMS de Genève sur Tchernobyl du 23-27.11.95. Promis pour mars 1996, les 700 participants attendent encore ces documents. Le Dr. Nakajima, alors Directeur Général de l’OMS, confirme en 2001, devant la télévision suisse italienne, que la censure des actes est due aux liens juridiques entre l’OMS et l’AIEA.
Pour les projets de recherche, « régler la question d’un commun accord », c’est ôter toute liberté à l’OMS dans le domaine des accidents nucléaires. L’annexe au programme des Conférences OMS de Genève, illustre ce fait, quand elle décrit la chronologie de l’accident de Tchernobyl. L’annexe confirme que sur le terrain, l’OMS s’est engagée trop tard. Les deux derniers points méritent d’être relus :
« Début 1990 L’OMS [est] invitée par le Ministère soviétique de la Santé à mettre sur pied un programme international d’aide » ;
« Mai 1991 Achèvement du Projet International par les soins de l’AIEA ».
Ainsi c’est l’AIEA qui a fourni les plans demandés par le Ministre de la Santé de l’URSS, en lieu et place de l’OMS. Ceci explique que les atteintes génétiques connues pour être essentielles depuis la publication en 1957 du rapport d’un groupe d’étude réuni par l’OMS sur les « Effets génétiques des radiations chez l’homme », aient été omises, les caries dentaires ayant pour l’AIEA une plus haute priorité.
En conséquence, ce sont les promoteurs du nucléaire, l’AIEA et son porte-parole l’UNSCEAR, tous deux obligés aux cadres autoproclamés de la CIPR 1, qui informent l’ONU sur les problèmes de santé à Tchernobyl. Citant 32 morts par irradiation en 1996, ils en concèdent 54 en 2005, et 4000 cancers de la thyroïde chez l’enfant, que l’AIEA ne peut plus contester, comme elle le fit jusqu’en 1995.
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